Le couple : un duo en disparition!!!

Publié le par Esther

Soirées entre mecs largués/soirées entre nanas larguées.

Pendant que les uns parlent de salopes, les unes rêvent du prince charmant en se posant encore une fois pour la route la raison du départ de l’autre.
Pendant que les uns noient leur amertume dans l’alcool, les unes s’empifrent de crêpes au chocolat.
Pendant que les uns cherchent leurs nouvelles proies, les unes crient au scandale.
Pendant que les uns refusent tout véritable et nouvel amour, les unes pensent déjà à tous les défauts que l’autre ne devra avoir. 
Pendant que les uns méconnaissent déjà le prénom de leur ex., les unes relatent inlassablement le parcours de l’autre.

 

Oui, l’amour fait autant de bien que de mal lorsque les règles ne sont pas suivies pas les deux protagonistes qui les ont inscrites dans le cœur l’un de l’autre.
Vivre à deux n’est pourtant pas si compliqué, il suffit d’être naturel et de vivre cet instant naturellement. Profitez, comprenez, admettez, aimez…zen !!! Et si cela ne vous semble pas évident, c’est que vous n’avez pas le/la bon(ne) entre les bras. Oui, je sais, si cela pouvait être aussi simple que cela. Enfin bon, souriez…

 

Après ce petit plaidoyer contre mes chers semblables, interrompu hier matin pas mon départ pour le château de Fontainebleau, je me suis retrouvée hier soir devant « Cosi fan tutte », diffusé par Arte en direct du festival d’Aix en Provence. Un tendre avant goût avant le fabuleux spectacle qui m’attend en septembre/octobre puisque cet opéra est donné au Palais Garnier. Pour info, sera donné également « Les noces de Figaro », ainsi que « Don Giovanni ».

 

                                     

Pourquoi vous parler de « Cosi fan tutte » alors que je vous parlais de mon « désarroi » en face de l’amour déchu ? Et bien peut-être tout simplement pour le thème même de cet opéra qu’est « les femmes sont toutes les mêmes », c’est-à-dire infidèles. Je rejoints sur ce principe, Mozart qui lui, ne voyait pas cela du même œil que Da Ponte puisqu’il fera en sorte que la morale en sorte autrement : « les hommes ne valent pas mieux que les femmes ; ils sont même pires, parce que vaniteux et cruels. »

Pour ma part, je retiendrais surtout l’extrême complexité du désir et le fait indéniable que l’on peut désirer ou même aimer plusieurs personnes en même temps sans que cela altère en quoique que se soit l’amour que l’on a pour l’un ou pour l’autre. Oui, tout le monde n’est pas prêt d’admettre cet axiome évident pour moi. Pourtant…

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F
Quel est le fond, une note sur les charmes de l'opéra ? je te remets alors aux mains du père de paul vachard ..<br /> <br /> ou une note sur l'amour sésopilant? le pardon?
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D
C'est pour ce genre de programme que j'arrive presque à regretter de ne plus avoir de télé. Alors j'en savoure l'oeuvre en l'écoutant le soir.<br /> Mozart un de mes chouchous avec Puccini.
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T
Grande mise en scène de Patrice chereau, superbe spectacle, dommage que la cruelle fatigue m'ait privé de la fin :D
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